par | 25 Mar 2024

130 000 places de vélo promises en Île-de-France d’ici 2030

Face à la jungle urbaine parisienne, la promesse de Valérie Pécresse de créer 130 000 nouvelles places pour vélos d'ici 2030 semble être une lueur d'espoir pour les cyclistes.
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Bienvenue dans le dernier épisode de la saga « Paris et ses Vélos » : une histoire d’amour compliquée, pleine de promesses non tenues, de retards inexplicables et, évidemment, de cette romance éternelle entre les Parisiens et leurs deux-roues. Valérie Pécresse, notre héroïne locale du jour, se lance dans une croisade ambitieuse : créer 130 000 places de parking vélos d’ici 2030. Flash news : c’est presque comme promettre un métro propre et à l’heure – révolutionnaire, si vous voulez mon avis.

Accélération ou pédalage dans la semoule ?

Donc, si vous avez déjà tenté de naviguer dans la jungle urbaine qu’est Paris avec votre fidèle destrier (comprendre : votre vélo), vous savez que la chasse à la place de parking se résume souvent à un épisode de « Survivor ». Pécresse, dans un élan de générosité (ou de stratégie électorale, qui sait ?), jette donc l’éponge – non, pardon, la gant de parking – en promettant un eldorado de la bicyclette. On parle de parkings flambant neufs près des gares, métros, RER et tramways. « Il faut accélérer le mouvement », clame-t-elle. Accélérer ? On a plutôt l’impression que c’est la première fois qu’ils passent la seconde !

Paris, cité cyclable ou cité fâchable ?

Mais attendez, le plot twist : ces merveilleux projets de parkings vélos nécessitent l’approbation des villes. Et là, c’est le drame. Notre chère capitale, gouvernée par l’éternelle Anne Hidalgo et sa cour de véritables chevaliers de la table ronde (mais sans table, car il n’y a pas de place pour garer les vélos), semble traîner des pieds. « On a voté 3 000 places supplémentaires pour Paris, mais rien, nada, que dalle ! » pourrait résumer Pécresse. En gros, on est plus dans le « Vélib’mageddon » que dans le conte de fées cyclable.

Pendant que les élus locaux jouent au ping-pong avec la responsabilité, le citadin moyen continue de jouer à « Trouve ton poteau » pour attacher son vélo. Et ne parlons pas du nouveau sport olympique : esquiver trottinettes, scooters et autres missiles urbains. Selon Jérémy Redler, maire du 16e, il y a « une vraie différence entre les annonces et les actes ». Ah, vraiment ? Merci, Sherlock !

Un rayon de lumière dans le garage sombre

Mais ne nous laissons pas abattre, amis à pédales ! Il y a une lueur d’espoir dans ce tunnel pollué : le nouveau parking à vélos de la gare du Nord, avec ses 1 186 places et son atelier de réparation. Gratuit pour les abonnés Navigo, et 2 euros par jour pour les autres, ce pourrait être le début d’une nouvelle ère… ou juste un très joli mirage.

Voilà le tableau, jeunes et moins jeunes vélocipédistes : la bataille pour un Paris cyclable est loin d’être gagnée. Mais entre les promesses de parking et les luttes territoriales, on peut se demander si on ne devrait pas simplement enfourcher notre monture métallique et pédaler vers de nouveaux horizons… Ou au moins jusqu’à la prochaine station de métro.

En attendant, que cette promesse de 130 000 places de parking ne reste pas un rêve sur deux roues. Et souvenons-nous, dans ce grand tour de France des promesses politiques, que chaque coup de pédale nous rapproche peut-être d’une ville plus verte et plus saine. Ou, au pire, nous maintient en forme pendant qu’on attend que ces places sortent de terre. Allez, en selle !

Léna

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰