Plouf Plouf, qui nagera dans la Seine?
Paris, la ville lumière, célèbre pour ses monuments emblématiques, ses boulevards animés, et bien sûr, la Seine. Ce fleuve majestueux, jadis glorifié par les poètes et peintres, est désormais au centre d’une saga bien plus moderne et politique. Oui, vous avez bien entendu : Anne Hidalgo, notre chère maire de Paris, a décidé de reporter son grand plongeon dans la Seine. Et pourquoi ? À cause des élections législatives.
Quand la politique noie l’événement
Initialement prévu pour le 23 juin, ce « petit crawl » de notre maire dans les eaux désormais baignables de la Seine est repoussé à une date ultérieure, quelque part entre la fin des législatives et le début des Jeux Olympiques. En d’autres termes, on va devoir attendre juillet pour voir Hidalgo s’aventurer dans les eaux du fleuve parisien.
« Ce ne sera pas le 23 juin, » a-t-elle déclaré. « On va se laisser le temps de passer le cap des législatives et on viendra plutôt en juillet, mais avant les Jeux. » Ah, la belle politique française, où même une simple baignade doit attendre la fin des manigances électorales.
Les pluies, une bénédiction déguisée ?
Avant même l’annonce de cette dissolution surprise par le Président Emmanuel Macron, la date du 23 juin était déjà incertaine. Blâmons les « fortes pluies du mois de mai » et le débit tumultueux de la Seine. Le fleuve n’était pas prêt à accueillir notre élue en maillot de bain. Avouez, l’image est savoureuse : une Hidalgo en mode Michael Phelps, bravant les eaux troubles d’un fleuve aussi imprévisible que la politique parisienne.
Un investissement colossal pour une baignade incertaine
Ne vous méprenez pas, ce plongeon n’est pas juste une lubie de la maire. Non, c’est un symbole, un triomphe attendu sur la dépollution du fleuve. L’État et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine baignable. Oui, vous avez bien lu, un milliard et quatre cents millions.
Cet investissement n’est pas uniquement pour le plaisir de Hidalgo. La Seine est la star des JO de Paris 2024, accueillant la cérémonie d’ouverture et les épreuves de triathlon, natation-marathon et paratriathlon. On nous promet une Seine propre, prête à accueillir les athlètes du monde entier. Mais souvenez-vous des « test-events » d’août 2023 ? Annulés en raison de la qualité douteuse de l’eau. Pas de quoi rassurer.
Le suspense continue
Depuis le début de juin, des prélèvements quotidiens sont effectués grâce au bassin de rétention des eaux pluviales et usées d’Austerlitz. Un nom sexy pour un projet à 50 000 mètres cubes de capacité. Mais même ce bassin n’est pas infaillible. En cas de fortes pluies, de l’eau non traitée, mélange de pluie et d’eaux usées, pourrait se déverser dans la Seine. Oui, les mêmes eaux que Hidalgo souhaite braver.
Et quelle est la solution en cas de précipitations intenses ? Reporter les épreuves de quelques jours. Parce que changer de lieu ? Impensable. Les Parisiens, et les touristes, devront composer avec les caprices du ciel et de la Seine.
Alors, plouf ou pas plouf ?
La question reste ouverte. Anne Hidalgo nagera-t-elle vraiment dans la Seine avant les Jeux Olympiques ? La ville lumière brillera-t-elle de son exploit aquatique ? Ou la politique et les intempéries auront-elles raison de cette démonstration de bravoure ?
En tout cas, une chose est sûre : la Seine, tout comme Paris, n’a pas fini de nous surprendre. Entre les élections et les caprices météorologiques, il semble que chaque événement dans cette ville est un véritable feuilleton. Alors restez connectés, car dans cette saga, chaque jour apporte son lot de rebondissements.
Et pour finir sur une note personnelle : Paris, ne te laisse pas noyer par la politique. Continue de briller, de surprendre, et de faire rêver. Parce qu’au fond, c’est pour ça qu’on t’aime.