Il est 8 août 2024, et Benjamin Thomas vient de décrocher l’or olympique en omnium, devenant ainsi le premier Français à triompher sur la piste depuis deux décennies. Mais derrière cette médaille se cache une journée rocambolesque qui pourrait rivaliser avec les meilleures comédies noires de Tarantino. Entre mots croisés, chute mémorable, et fausse élimination, retour sur une journée qui restera gravée dans les annales du cyclisme.
Une préparation digne d’un polar décalé
Imaginez le décor : nous sommes à Saint-Quentin-en-Yvelines, dans l’ambiance étouffante du vélodrome national, où la tension est palpable. Et pendant que tout le monde s’attend à voir Benjamin Thomas en mode Rocky Balboa, il passe sa journée à l’ombre d’un parasol, la tête plongée dans des mots croisés. Sérieusement, qui fait ça avant une finale olympique ? Ce mec a l’audace tranquille des grands champions ou des types qui jouent leur vie en sifflotant.
Benjamin Thomas n’était pas juste cool, il était carrément glacial, comme un tueur à gages qui te finit d’un coup sec et s’allume une clope derrière. Sauf que dans ce film-là, l’arme fatale, c’était son mental. Car, souvenez-vous, il avait craqué à Tokyo, terminant à une déchirante 4e place. Mais cette fois, armé de son cruciverbiste intérieur et d’un sang-froid à toute épreuve, il a balayé tous les obstacles.
Quand les planètes s’alignent, même la gravité prend des vacances
Si vous n’étiez pas devant votre écran, laissez-moi vous résumer : la journée a été aussi parfaite que bordélique. Benjamin Thomas a maîtrisé les premières épreuves avec l’assurance d’un vieux briscard. Scratch, course tempo, il déroulait comme un métronome, faisant taire ceux qui le voyaient déjà craquer. Et puis, la fameuse course à élimination. Là, c’est le moment où les scénaristes auraient pu tout gâcher : une fausse élimination suivie d’un repêchage improbable, et voilà Benjamin Thomas, rescapé, prêt à en découdre.
Mais ce n’était pas assez. Non, il fallait en rajouter une couche. Et quoi de mieux qu’une bonne vieille chute ? Un de ces moments où ton cœur s’arrête et où tu te demandes si le destin n’a pas décidé de foutre en l’air la journée. Mais Benjamin, en mode Terminator, se relève, le feu dans les yeux, prêt à en découdre. La chute, il s’en tamponne le coquillard. Il remonte sur son vélo et termine la course comme si de rien n’était.
Le jour où l’insouciance est redevenue une vertu
Le mot d’ordre de la journée : insouciance. Cette même insouciance qui te fait croire que tu peux encore jouer avec tes potes alors que tu es en finale olympique. Benjamin Thomas, plutôt que de défendre comme un chien un os, a choisi de rester chasseur, préférant attendre son heure. Et quand le Portugais Iuri Leitao a tenté sa chance, Benjamin a juste haussé les épaules et bouché le trou. Rien de plus simple pour ce gars qui fait passer le stress pour une légende urbaine.
Et puis, La Marseillaise. Ce moment où les émotions te submergent, où même un champion olympique ne peut retenir ses larmes. Vous savez quoi ? Benjamin Thomas a tellement ressenti ce moment qu’il n’a même pas pu chanter. Trop ému, trop intense. Mais peu importe, ce qu’il a réalisé ce jour-là, c’est plus qu’une victoire, c’est une masterclass.
Pour tous ceux qui pensent que la perfection est ennuyeuse, qu’ils jettent un œil à cette journée folle. Parce que Benjamin Thomas nous a montré qu’avec un peu d’insouciance, de détermination, et une bonne dose de talent, on peut écrire les plus belles pages du sport, même sur une piste de cyclisme.
Chapeau bas, champion. Ce 8 août 2024, tu as prouvé que parfois, la meilleure des stratégies, c’est de rester fidèle à soi-même et de ne pas oublier de s’amuser en chemin.