On dit que le spectacle doit continuer, et pour Paris 2024, ce n’est pas différent. Alors que le monde attend avec impatience l’ouverture grandiose des Jeux olympiques, nous avons décidé de jeter un coup d’œil en coulisses avec rien de moins que Thomas Jolly, le génie derrière la direction artistique de la cérémonie d’ouverture. Et laissez-moi vous dire que c’est un tourbillon de créativité, de passion et de quelques averses occasionnelles !
Le Plan A qui ne lâche rien
« Y aura-t-il un Plan B, voire un Plan C ? » C’est une question qui revient presque toutes les semaines dans l’esprit des organisateurs de Paris 2024. Mais à seulement six mois de la cérémonie d’ouverture, tout est en place pour le Plan A. Et quel Plan A ! Imaginez ceci : un spectacle de trois heures s’étendant sur 6 kilomètres le long de la Seine. Voilà ce que nous appelons de l’ambition !
Thomas Jolly : L’Optimiste Éternel
Rencontrez Thomas Jolly, l’homme du moment. Il mange, dort et respire les répétitions et les réunions, le tout en préparation de l’événement tant attendu. Nous avons eu le plaisir de l’accompagner lors d’une mission de reconnaissance le long de la Seine, notamment lors d’une visite de l’emblématique cathédrale Notre-Dame.
Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, le spectacle continue
Par un heureux hasard, notre voyage le long de la Seine a été accompagné par le rythme des gouttes de pluie. Mais Thomas Jolly, toujours optimiste, a plaisanté en disant : « On peut planifier et imaginer autant qu’on le souhaite, mais je n’ai aucun contrôle sur la météo. D’ailleurs, les tempêtes estivales peuvent être magnifiques et cinématographiques ! » Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, rien n’entame son moral.
La Seine : Plus qu’un simple fleuve
Pour Thomas Jolly, la Seine est devenue sa deuxième maison. « J’ai arpenté ces ponts, pris d’innombrables bateaux. Je ne vois plus la Seine simplement comme un fleuve traversant l’une des plus belles villes du monde ; c’est maintenant ma toile. » Et en parlant de toiles, la cathédrale Notre-Dame, toujours en restauration, a ouvert ses portes exclusivement pour Thomas. « La flèche est là, mais on ne la voit pas encore », a-t-il remarqué. « Elle sera dévoilée en mars ou avril. » Parlez d’un accès exclusif !
Briser les Stéréotypes Français
Une chose est sûre : cette cérémonie d’ouverture ne sera pas un cliché français typique. Comme le souligne passionnément Thomas Jolly, « La France n’est pas une chose unique. Ce n’est pas seulement une cuisine ou un style d’art. Vous pouvez aimer à la fois l’opéra et le rap. Tout le monde devrait se sentir représenté cette nuit-là, car c’est comme une photographie que nous envoyons au monde entier, montrant qui nous sommes vraiment. »
Un Concept qui Défie les Frontières
En coulisses, une équipe de 250 personnes, fraîchement sorties des études de faisabilité, travaille sur un concept artistique presque philosophique. « La profondeur de la Seine varie, les ponts ont des résistances différentes, tout comme les quais. Nous ne pouvons pas perturber les habitats naturels des poissons », révèle Thomas Jolly. Avec 90 % du concept réalisable, il ne lui reste que 10 % à réécrire et à adapter pour le concrétiser. Mais il y a une crainte qui le hante, « Être trop épuisé pour profiter de la nuit elle-même. »
À mesure que le compte à rebours se rapproche du grand spectacle du 26 juillet, Paris 2024 promet d’être bien plus qu’un simple événement olympique ; il s’annonce comme un éblouissant hommage à la diversité et à la créativité. Thomas Jolly et son équipe sont déterminés à s’assurer que, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, le spectacle aura bel et bien lieu. Et quand ce sera le cas, il sera légendaire.