Quand dire « non » devient un acte de rébellion
C’est officiel, Gims a décliné l’invitation pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Oui, vous avez bien lu. Alors que d’autres artistes vendraient leur âme pour une telle opportunité, notre homme masqué a poliment (ou pas) dit « non, merci ». Et franchement, qui pourrait le blâmer ?
Dans une interview récente avec Ciné Télé Revue, relayée par Le Parisien, Gims a expliqué son choix en des termes simples mais clairs : « Je ne veux pas être partout ». Sérieusement, c’est rafraîchissant d’entendre quelqu’un refuser la surenchère médiatique. Après avoir chanté lors de la cérémonie de clôture du Mondial de football 2022 au Qatar, où il a interprété « Arhbo » en duo avec une artiste portoricaine, Gims estime qu’il a déjà atteint le summum. Et qui pourrait dire le contraire ?
Le syndrome de la surexposition
On vit dans une époque où être visible partout, tout le temps, est devenu la norme. Prenons Beyoncé par exemple : elle pourrait chanter la liste des courses et ça ferait la une. Mais Gims a compris quelque chose que beaucoup d’autres artistes n’ont pas encore saisi : la rareté crée le désir. En choisissant soigneusement ses apparitions, il contrôle son image et maintient une aura de mystère.
Gims a également mentionné : « Je pense qu’on ne peut pas faire plus gros. » Et il a raison. Après avoir chanté lors d’un événement planétaire comme la Coupe du monde, quoi de plus gros ? La cérémonie d’ouverture des JO, bien que prestigieuse, n’a pas le même impact émotionnel et culturel qu’une finale de Coupe du monde. Du moins, pas pour lui.
Les JO : un événement sous haute tension
Il est intéressant de noter que le nom des artistes pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 n’a pas encore été dévoilé. Parmi les noms qui circulent, on retrouve Céline Dion et Aya Nakamura. Deux artistes aux styles diamétralement opposés, ce qui montre bien la diversité (ou l’indécision) des organisateurs.
Pour ceux qui se demandent pourquoi Gims a refusé, il y a probablement plusieurs raisons. Outre le désir de ne pas être omniprésent, il y a peut-être une certaine réticence à s’associer à un événement qui, soyons honnêtes, traîne son lot de controverses. Entre les débats sur le coût exorbitant des JO et les critiques sur l’impact environnemental, participer à une telle cérémonie peut vite devenir un acte politique.
Gims, un artiste qui s’assume
Mais ce refus, c’est surtout l’affirmation d’un artiste qui sait ce qu’il veut. Dans un monde où la majorité court après la notoriété et l’approbation, Gims trace sa propre route. C’est un peu comme refuser un selfie avec le Président parce que, franchement, on a autre chose à faire. Ce geste, en apparence banal, est en réalité un acte de rébellion contre les attentes sociales et médiatiques.
Et pour ceux qui pourraient penser que c’est un coup de pub, détrompez-vous. Gims n’a pas besoin de ça. Sa carrière parle d’elle-même. De « Subliminal » à « Ceinture Noire », en passant par des collaborations internationales, il a prouvé qu’il est bien plus qu’un simple phénomène de mode.
Fin de partie
Alors, la prochaine fois que vous verrez une star sur tous les fronts, pensez à Gims. Pensez à celui qui a eu le courage de dire « non » et de rester fidèle à lui-même. Parce qu’au final, c’est ça être une véritable star : savoir quand briller et quand s’effacer.
Merci, Gims, pour cette leçon d’humilité et d’authenticité. Dans un monde de paillettes et de faux-semblants, ça fait du bien de voir quelqu’un rester vrai.