Novak Djokovic Champion Olympique : L’Or de la Patrie aux JO de Paris 2024
Le sourire aux lèvres, un drapeau de la Serbie sur les épaules et sa médaille d’or autour du cou, c’est un Novak Djokovic comblé qui fait son entrée en conférence de presse. Sacré champion olympique à Roland-Garros dimanche 4 août, la seule ligne manquante encore à son palmarès hors du commun, Novak Djokovic a accompli l’un des derniers objectifs de sa carrière. Plus qu’une médaille, le joueur serbe a rempli le devoir patriotique d’une vie. « C’est peut-être le titre le plus important, a réagi le numéro deux mondial. Je suis heureux d’être ici aujourd’hui, d’avoir gagné une médaille d’or pour mon pays. »
Une consécration patriotique
Pour le Serbe, qui a toujours affiché son patriotisme sur et en dehors des courts, cet accomplissement a forcément une saveur particulière. « Jusqu’à aujourd’hui, je pensais que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres, en 2012, où j’étais porte-drapeau, était le plus beau sentiment qu’un athlète pouvait ressentir. Ce sentiment [de remporter l’or aux JO] dépasse tout ce que j’avais imaginé, tout ce que j’avais espéré et tout ce que j’ai déjà ressenti par le passé », a confié le Serbe en conférence de presse, avant d’ajouter : « Représenter mon pays a toujours été la plus grande priorité et le plus grand honneur pour moi, que ce soit aux Jeux olympiques, à la Coupe Davis, et partout où je peux porter le drapeau serbe. C’est quelque chose qui m’anime et me motive comme rien d’autre », appuie l’homme le plus titré du tennis mondial avec 24 titres du Grand Chelem au compteur.
« Rien ne pouvait être plus fort »
Sur le terrain, le Serbe de 37 ans n’a pu cacher son émotion lors de sa victoire. Davantage expressif que d’ordinaire, il a hurlé de soulagement devant son clan, qu’il n’a pas tardé à rejoindre en tribunes, brandissant fièrement dans la foulée le drapeau national. Sur le podium ensuite, il a chanté à pleins poumons l’hymne national serbe, à l’unisson avec les supporters présents dans les tribunes du court Philippe-Chatrier.
« Quand je me suis retrouvé sur le podium, la médaille d’or autour du cou, avec le drapeau serbe hissé et l’hymne chanté par les supporters dans le stade, je me suis dit que rien ne pouvait être plus fort. »