Le 14 septembre, marquez cette date sur vos calendriers, sortez les confettis et préparez-vous à envahir les Champs-Élysées. Non, ce n’est pas un défilé militaire. C’est bien mieux que ça : c’est une parade avec tous nos athlètes français, parce qu’une dose supplémentaire de patriotisme ça ne fait jamais de mal, surtout après l’euphorie des Jeux de Paris 2024.
Vous pensiez que la fête était finie avec la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques ? Grave erreur. C’est comme si la France avait décidé de prolonger la fête, un peu comme ces soirées qui s’étendent jusqu’au petit matin parce que personne n’a envie de rentrer. Cette fois, le gouvernement a décidé de laisser les athlètes sous les projecteurs pour une tournée d’adieu en grande pompe. Une parade grandiose, s’il vous plaît, organisée par l’Élysée en personne avec la bénédiction du Comité Paris 2024 et de la Ville de Paris. Parce que, franchement, pourquoi se contenter de finir en beauté quand on peut rajouter une couche de paillettes ?
Le triomphe du sport et du symbole
Il paraît que la parade, c’est pour exprimer la gratitude des Français. Parce que, oui, nous sommes un pays qui sait dire merci, surtout quand on nous a fait vibrer, pleurer, hurler – bref, tout ce qui fait qu’on adore les JO. Médaillés ou non, ces athlètes ont fait battre nos cœurs comme jamais, et l’Élysée veut s’assurer qu’ils reçoivent tout l’amour qu’ils méritent. Une sorte de bis repetita pour ceux qui auraient raté la première vague d’émotions (coucou les vacanciers d’août).
Et là, on parle de tout le monde : des sprinteurs aux nageurs, des lanceurs de poids aux gymnastes, sans oublier les héros des Jeux Paralympiques. Vous voyez l’idée ? Une marée humaine qui déferle sur l’avenue la plus célèbre du monde, les Champs-Élysées, pour saluer ces femmes et ces hommes qui ont incarné l’excellence et la persévérance. Des jeunes, des vieux, des familles entières vont se retrouver côte à côte, unis par la même admiration. Le genre de moment qui te file la chair de poule rien qu’à y penser.
L’athlète, nouvelle icône nationale
Mais attendez, cette parade, c’est aussi un miroir de notre société. Dans un monde où le cynisme règne en maître, où les mauvaises nouvelles saturent les ondes, voir la nation entière se rallier derrière ses athlètes, c’est un souffle d’air frais. Les athlètes sont devenus les nouvelles icônes, bien au-delà des simples performances sportives. On admire leur détermination, leur résilience, leur capacité à se relever après chaque échec. Ils sont tout ce qu’on voudrait être et qu’on n’est pas toujours, surtout après une journée pourrie au boulot.
Et là, Paris, ville lumière, s’offre en toile de fond. Le symbolisme est puissant. Les Champs-Élysées, théâtre des plus grands moments de l’histoire de France, vont une fois de plus devenir le centre du monde. On imagine déjà les images qui feront le tour de la planète : des milliers de drapeaux tricolores agités en rythme, des athlètes souriants, les yeux pleins d’étoiles, sur fond de l’Arc de Triomphe. Une image d’unité nationale, ça nous changera un peu du reste.
On en redemande
Alors oui, peut-être que tout ça sent un peu l’opération de com’ bien huilée. Peut-être que certains cyniques diront que c’est une diversion pour nous faire oublier les soucis du quotidien. Mais franchement, qui s’en soucie ? Dans un monde où les mauvaises nouvelles nous tombent dessus à la vitesse d’une rafale, un peu de positivité, même mise en scène, ça fait du bien. Et puis, c’est aussi ça l’esprit français : savoir se réjouir ensemble, savoir profiter du moment présent sans trop se prendre la tête.
Cette parade, c’est un dernier tour de piste avant que l’ombre de la routine ne vienne tout recouvrir. Et moi, j’ai bien l’intention d’en profiter à fond. Parce qu’après tout, on n’a qu’une vie, et Paris ne sera plus jamais Paris 2024. Alors, le 14 septembre, je serai sur les Champs, et vous savez quoi ? Je ne serai pas seul.
Finir les Jeux sur une note aussi haute, ça ne se refuse pas. Et si ça signifie prolonger encore un peu l’été, même dans l’esprit, je signe tout de suite. Paris 2024, c’est le cadeau qui continue de donner, et franchement, je dis merci.
Crédits : REUTERS
