Un flicage XXL pour des Jeux « propres »
Ok, disons-le franchement, ça devient presque ridicule. 39 % des athlètes testés. 39 %! C’est presque comme si tu allais chercher ton café du matin et qu’on te demandait un échantillon d’urine en prime. Et là, l’International Testing Agency (ITA) se la pète un peu en criant victoire : « Plus de 4 150 sportifs ont été contrôlés ! ». Bravo les gars, c’est génial, mais on ne fait pas des Jeux pour tester des vessies. Et cinq pauvres cas positifs? Sincèrement, c’est censé nous rassurer? J’espère que ces contrôles n’ont pas coûté le prix d’une médaille d’or, sinon l’inflation ne se limite pas aux prix du supermarché…
D’ailleurs, ce n’est pas nouveau. Tokyo en 2021, Pékin en 2022, toujours la même rengaine. Ils nous disent que c’est « la plus grande proportion de sportifs jamais testés ». Super. Mais est-ce vraiment pour la transparence ou pour qu’on arrête de se poser des questions sur la triche généralisée?
Pourquoi ces pays ? Et les autres alors ?
Alors, qui a été le plus testés ? États-Unis, France, Chine, Australie, Grande-Bretagne. Ah oui, bien sûr. Les superpuissances sportives. Mais sérieusement, on va vraiment croire qu’il n’y a que chez eux que ça se joue? Tu penses vraiment que dans les coins plus discrets du globe, tout est nickel ? Ben voyons. La vérité, c’est que le dopage n’a pas de frontières, et je mets ma main à couper qu’on pourrait trouver du croustillant là où personne ne regarde.
Un dopage high-tech… pour un contrôle low-tech ?
Et attention, ça ne s’arrête pas là. On te sort l’artillerie lourde avec des termes dignes de la science-fiction : dopage génétique, conservation d’échantillons pendant 10 ans (oui, tu as bien lu). Ils vont conserver ces petits tubes dans un frigo (non, pas celui de ton appart) en attendant que la technologie progresse. Ah ouais, parce qu’apparemment, on n’est pas encore assez avancés pour tout détecter. Donc tu gagnes ta médaille, tu repars, et hop, 10 ans plus tard, on vient te dire que t’étais chargé comme un mulet. C’est beau, non? Une justice à retardement, ça me fait un peu penser à ces séries où le méchant finit par tomber dans l’épisode final après des années de machination.
Le dopage, plus risqué que jamais ?
Bon, soyons honnêtes, il y a aussi une dimension tragique derrière tout ça. Les athlètes se dopent, non pas par pur plaisir de l’aiguille, mais parce que le système est fait pour qu’ils le fassent. Tu veux être au sommet? Bah, mon grand, tu dois « optimiser » tes performances. Et là, tout est calculé : physiologie des sports, données personnelles, risque par pays. C’est un vrai jeu de chat et de souris, où la souris prend des hormones et le chat court après avec ses pipettes.
Mais qui peut vraiment leur en vouloir ? À une époque où tout est hypercompétitif, où la pression est à son comble, on pousse ces sportifs au bout du rouleau. Et soyons clairs, ces tests antidopage ne changeront jamais ce fondement du problème. On applaudit l’ITA, mais au final, les tricheurs trouvent toujours un moyen. Rappelle-toi Lance Armstrong, personne ne l’a vu venir avant qu’il ne tombe comme une étoile filante.
Un sport sous surveillance, et nous dans tout ça?
Et toi, derrière ton écran, tu te dis quoi ? Que tu aimerais voir du sport pur, sans tricherie ? Haha, quelle innocence. La réalité, c’est que le show doit continuer, que les sponsors doivent toucher leur part, et que les téléspectateurs, toi et moi, veulent du spectacle. Qu’on arrête de se voiler la face : les records, c’est devenu impossible sans « aide ». Tant qu’on fermera les yeux, tant qu’on jouera à ce petit jeu d’hypocrisie, rien ne changera.
Alors, à Paris 2024, on fait semblant de lutter contre un monstre qu’on a nous-mêmes créé. Des médailles, des larmes, des tests pipi, et dans 10 ans, on fera encore la une avec des scandales sortis du frigo. Finalement, les vrais héros, ce sont peut-être ces athlètes qui se battent sans potion magique. Mais eux, on en parle jamais.
Fin du game.