Quand les légendes prennent les rênes
Ils sont quatre, ils sont médaillés et ils vont brandir le drapeau français avec une fierté non dissimulée. Mélina Robert-Michon, Florent Manaudou, Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant ont été élus par leurs pairs pour être les porte-drapeaux de la délégation française aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Quatre noms qui claquent comme des titres de films d’action, des figures emblématiques qui incarnent l’expérience et la longévité dans le sport. Si Paris est la ville lumière, ces quatre-là sont bien les phares qui guideront nos athlètes vers la gloire.
L’expérience, un choix gagnant
Mélina Robert-Michon n’a plus besoin de prouver qu’elle est une force de la nature. Vice-championne olympique à Rio en 2016, cette lanceuse de disque participera à ses septièmes Jeux olympiques. Oui, vous avez bien lu, septièmes ! Avec 25 ans de carrière dans les jambes et les bras, elle est un véritable monument du sport français. « J’ai envie d’être porte-drapeau car les JO ont guidé ma vie », déclare-t-elle. Si les JO étaient une religion, Mélina en serait certainement la grande prêtresse.
Florent Manaudou, lui, est un nom qui évoque des vagues de souvenirs dorés. À 33 ans, ce nageur marseillais a raflé l’or à Londres en 2012 et totalise quatre médailles olympiques. Déjà candidat pour être porte-drapeau en 2021, cette fois, c’est la bonne. Peut-être est-ce la revanche du « second round » ou simplement la reconnaissance d’un talent hors pair. Peu importe, il est prêt à plonger dans l’aventure avec toute la fougue d’un triton des temps modernes.
Les étoiles des paralympiques
Côté paralympiques, les figures choisies ne sont pas en reste. Nantenin Keïta, athlète malvoyante, est une force tranquille du 400 m avec quatre médailles paralympiques à son actif, dont une en or à Rio en 2016. Depuis ses premiers jeux en 2008, elle n’a cessé de courir, non seulement après des médailles, mais aussi après l’excellence. Une athlète dont l’histoire est un exemple de persévérance et de résilience, des qualités que tout porte-drapeau devrait avoir en abondance.
Alexis Hanquinquant, paratriathlète, a une histoire tout droit sortie d’un scénario hollywoodien. Après un accident de travail en 2015, il s’est lancé dans le para-triathlon et a tout gagné. Six fois champion du monde, il a décroché l’or à Tokyo en 2021. « Je pense pouvoir apporter un certain élan à ceux qui ne me connaissent pas, apporter mon expérience aux plus jeunes et un brin de folie aux plus anciens », déclarait-il. Alexis, c’est un peu notre Iron Man à nous, sans l’armure mais avec tout le charisme.
Une première historique
C’est la première fois que deux binômes sont élus simultanément par l’ensemble des sportifs de la délégation française pour les Jeux olympiques et paralympiques. Une parité et une diversité de disciplines qui montrent que le sport français sait être avant-gardiste. Chaque fédération a proposé ses candidats, mais les élus ne pouvaient pas être issus du même sport. Une manière astucieuse d’assurer une représentation équilibrée et juste de notre diversité sportive nationale.
Ces quatre athlètes, élus pour porter les couleurs de la France, ne sont pas seulement des champions. Ils sont des symboles de l’endurance, de la résilience et de l’excellence. Ils nous rappellent que les Jeux olympiques et paralympiques sont plus qu’une compétition. Ils sont une célébration des talents humains, des histoires de vie et des exploits qui inspirent. Alors, jeunes et moins jeunes, préparez-vous à voir briller ces étoiles françaises. Parce que oui, c’est bien parti pour être une édition mémorable et, entre nous, on n’attendait pas moins de Paris. Allez les Bleus !