par | 28 Juin 2024

Paris 2024 : le plouf dans la Seine qui valait plus de 1,4 milliard d’euros

La promesse d’Anne Hidalgo de se baigner dans la Seine après le 14 juillet semble aussi crédible qu’un éléphant sur un fil. Malgré 1,4 milliard d'euros investis, le fleuve reste un repaire de bactéries fécales, remettant en question les épreuves de natation des JO 2024.
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Salut à toi, cher lecteur moderne et friand de vérités qui piquent un peu. Aujourd’hui, on va parler d’un sujet brûlant, un petit délice de politique, de promesses non tenues, et d’une bonne vieille pollution qui refuse de partir : la Seine et les JO 2024. Spoiler alert : on va se marrer (ou pleurer, c’est selon).

Paris, la ville des lumières… et des bactéries fécales

Les gars, on a tous entendu cette promesse enflammée : « Paris, la ville où tu pourras te baigner dans la Seine en 2024 ! ». C’était beau, c’était ambitieux, et franchement, ça donnait envie. Anne Hidalgo, notre maire courageuse, avait même promis un plongeon symbolique après le 14 juillet. Mais devinez quoi ? La Seine a dit « non merci », et ce pour la énième fois.

1,4 milliard d’euros. Oui, vous avez bien lu. C’est le montant colossal investi pour nettoyer le fleuve. Ils ont construit un bassin de rétention de 50 000 m³ près de la gare d’Austerlitz. Mais même avec cette piscine géante pour eaux usées, la qualité de l’eau reste à désirer. Les pluies récentes ont apporté leur lot de bactéries d’origine fécale. Sympa pour les nageurs olympiques, n’est-ce pas ?

Les Jeux Olympiques ou le duathlon improvisé ?

La grosse blague de l’année, c’est qu’à quelques semaines des JO, on ne sait toujours pas si les épreuves de natation en eau libre auront lieu dans la Seine. Les organisateurs s’accrochent à leur rêve comme un naufragé à une bouée percée, en espérant que la météo sera clémente. Mais sérieusement, qui croit encore au miracle météo en plein été parisien ?

Le COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris) a un plan B qui ferait grincer des dents n’importe quel athlète : transformer le triathlon en duathlon. Adieu la natation, bonjour le vélo et la course à pied. Ridicule, non ? Mais bon, c’est la réalité quand on doit jongler avec une Seine capricieuse.

Les champions s’inquiètent, mais qui les écoute ?

Quand Marcela Cunha, championne olympique de natation en eau libre, a suggéré de trouver un plan B en février dernier, c’était un cri du cœur. Elle connaît les risques, elle sait que nager dans de l’eau polluée, ce n’est pas juste dégoûtant, c’est dangereux. Mais Stéphane Lecat, le manager des équipes de France, a préféré rappeler que d’autres endroits comme Copacabana à Rio ne sont pas des exemples de propreté non plus. Bah oui, pourquoi viser l’excellence quand on peut faire « aussi pire » que les autres ?

On se retrouve donc avec un dilemme : persister à vouloir nager dans la Seine, au risque de voir des athlètes tomber malades, ou admettre que malgré les milliards dépensés, notre fleuve reste un bouillon de culture peu engageant. C’est un peu comme repeindre des murs recouverts de moisissures : ça fait joli de loin, mais la puanteur est toujours là.

Paris, capitale des illusions ?

Alors, où est-ce qu’on en est vraiment ? On est dans une ville où les promesses sont faites pour être admirées de loin, comme des vitrines de Noël. On dépense des milliards pour des travaux qui ne donnent pas les résultats escomptés. On joue avec la santé des athlètes pour sauver la face. Et nous, on observe ce spectacle un peu grotesque avec un mélange de frustration et de résignation.

Est-ce que la Seine sera prête pour les JO ? Est-ce qu’Anne Hidalgo plongera enfin dans un fleuve propre ? Est-ce qu’on pourra un jour se baigner sans risquer une gastro fulgurante ? Qui sait. Une chose est sûre, c’est que ces JO de Paris 2024, eux, resteront gravés dans les mémoires, mais peut-être pas pour les bonnes raisons.

À toi, Parisien ou simple amateur de sport, je te dis : ouvre les yeux. Regarde cette ville avec son histoire, ses luttes et ses promesses. Et rappelle-toi que les vérités sont souvent plus sales que les belles illusions qu’on te vend.

Thomas

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼