À 20 ans, Victor Wembanyama n’est pas en train de stresser pour ses exams ou de galérer à payer son loyer. Non, lui est en finale olympique, s’il vous plaît. Ce phénomène de 2,24 m, qui a débarqué en équipe de France comme une tornade en 2022, est déjà en train d’écrire l’histoire du basket français aux JO de Paris 2024.
Une pression digne des plus grands
Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que Wemby, comme on l’appelle, n’est pas là pour faire de la figuration. Dès son arrivée en Bleu, il a été vu comme l’espoir, celui qui pourrait transformer les rêves en réalité. Et ce n’est pas qu’une question de taille (même si, soyons honnêtes, être aussi grand aide un peu). Depuis le début de la préparation en juin, le géant n’a qu’une chose en tête : cette finale olympique. Pas de distractions, pas de faux pas. À tel point que ça en devient presque obsédant. « Je ne pense qu’à ça depuis un mois et demi », a-t-il confié, l’émotion dans la voix après la demi-finale.
Mais le chemin n’a pas été de tout repos. Face à une équipe allemande bien décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds, Wembanyama a dû puiser dans ses ressources. Avec 11 points à 4/17 au tir, ce n’était clairement pas son meilleur match. Mais il a compensé avec des actions décisives en défense, comme ce contre monumental sur Daniel Theis, qui a rappelé à tout le monde pourquoi il est déjà considéré comme un futur grand du basket mondial.
Entre promesse et pression
Wembanyama est un paradoxe vivant. D’un côté, il a été en difficulté face à la puissance physique de l’Allemagne, de l’autre, il a brillé quand ça comptait vraiment. Il est la preuve vivante que le basket ne se résume pas à des statistiques. Ce qui compte, c’est la capacité à se transcender dans les moments critiques. « On est là où on voulait aller, sur la dernière marche. On savait qu’on l’avait en nous », a-t-il affirmé, comme pour rappeler que ce groupe est forgé pour l’excellence.
Ce n’est pas juste une question de talent brut. C’est aussi une question de mentalité. Et ça, Wembanyama l’a en lui. Pour un gamin de 20 ans, il a déjà une sagesse impressionnante. « L’important, ce n’est pas les difficultés, c’est comment on les surmonte », a-t-il lâché en mode Yoda. Et il n’a pas tort. Ce qui fera la différence en finale, ce ne sera pas seulement sa taille ou son shoot, mais sa capacité à gérer cette pression immense, celle qui pourrait paralyser n’importe qui d’autre.
Le poids des attentes
Soyons clairs, cette finale n’est pas juste une ligne de plus sur un CV déjà impressionnant. C’est un tournant, un moment où tout peut basculer. Pour Wembanyama, c’est l’occasion de prouver qu’il est bien plus qu’un prodige. C’est le moment de montrer qu’il peut être LE leader dont la France a besoin pour conquérir l’or.
Alors que vous et moi nous inquiétons des petites merdes du quotidien, Wembanyama, lui, est en train de préparer son moment de gloire sous les projecteurs mondiaux. La finale sera son théâtre, et il n’a qu’une envie : décrocher la plus belle des récompenses. Il n’est pas là pour admirer le paysage, mais pour marquer l’histoire. Parce qu’à 20 ans, Wemby a déjà compris ce que beaucoup mettent une vie à apprendre : dans le sport, comme dans la vie, ce n’est pas juste d’arriver au sommet qui compte, c’est la manière dont on y arrive.
Quand les Bleus entreront sur le terrain pour cette finale, tous les yeux seront rivés sur lui. Mais ne vous inquiétez pas, il est prêt. Plus que prêt, même. Parce qu’au fond, depuis qu’il a enfilé ce maillot tricolore, c’est à ce moment précis qu’il pense. Un instant de grâce, où un gamin de 20 ans pourrait bien devenir une légende vivante.