par | 14 Juin 2024

Éric Ciotti déclare la guerre judiciaire après son éviction de LR

Éric Ciotti, le pitbull de la droite française, a été éjecté de son propre parti, Les Républicains. Face à ce qu'il considère comme une injustice, il a saisi la justice, promettant une confrontation aussi épique qu'un duel au sommet. Plongez dans cette saga où pouvoir et trahison se mêlent à la politique française.
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En politique, il y a des rebondissements dignes des meilleurs scénarios hollywoodiens. Et la dernière en date n’est autre que l’éviction d’Éric Ciotti des Républicains (LR). Oui, vous avez bien lu, le député des Alpes-Maritimes, connu pour son franc-parler et sa ligne dure, a été éjecté de son propre parti. Évidemment, Ciotti n’allait pas se laisser faire sans riposter. Il a saisi la justice, et le feuilleton ne fait que commencer. Préparez-vous à une confrontation qui promet d’être aussi épique qu’un duel au sommet.

Les dessous d’une éviction fracassante

Pourquoi LR a-t-il décidé de se débarrasser de l’un de ses membres les plus emblématiques ? Officiellement, c’est à cause de « divergences irréconciliables ». En réalité, c’est probablement une question de pouvoir et d’influence. Ciotti, avec son discours musclé sur l’immigration et la sécurité, avait commencé à faire de l’ombre à certains pontes du parti. Mercredi 12 juin, le bureau politique de LR a décidé « à l’unanimité » d’exclure Éric Ciotti en raison de son appel à s’allier avec le Rassemblement National (RN) en vue des élections législatives anticipées. Et on sait tous à quel point Ciotti aime jouer avec un jeu de cartes bien marqué.

La justice comme ultime recours

Éric Ciotti ne compte pas jeter l’éponge. Face à ce qu’il considère comme une injustice, il a décidé de saisir le tribunal judiciaire de Paris. Dénonçant le « coup de force » du bureau politique de LR, il a annoncé, le jeudi 13 juin, que le tribunal judiciaire de Paris « était saisi par référé pour contester la validité de cette décision qui n’a aucun sens ». La stratégie est claire : prouver que son éviction est illégitime et obtenir réparation. Dans un monde où les coups de théâtre sont monnaie courante, cette action en justice pourrait bien redistribuer les cartes.

Un symbole de la droite dure

Ciotti, c’est un peu le pitbull de la droite française. Toujours prêt à mordre, jamais à lâcher prise. Sa ligne dure sur des sujets comme l’immigration, la sécurité ou encore la laïcité lui a valu autant d’adoration que de détestation. Il incarne une partie de la droite française qui ne mâche pas ses mots et qui n’a pas peur de froisser les susceptibilités. En le poussant vers la sortie, LR prend le risque de s’aliéner une partie de son électorat. Et ça, mes amis, c’est un jeu dangereux.

Une histoire d’ego et de pouvoir

Ne nous voilons pas la face, la politique est avant tout une histoire d’ego et de pouvoir. L’éviction de Ciotti, c’est aussi une lutte d’influence au sein de LR. Qui va dominer ? Qui va s’imposer comme le leader incontesté ? Ciotti représentait une menace pour ceux qui souhaitent une droite plus modérée, plus « présidentiable ». En le sortant du jeu, ils espèrent sans doute calmer les ardeurs et recentrer le parti. Mais attention, car l’effet boomerang pourrait être dévastateur.

À l’origine de cette crise au sein de la formation de droite : la déclaration d’Éric Ciotti sur le plateau de TF1, mardi 11 juin. « Nous avons besoin d’une alliance, en restant nous-mêmes, […] avec le Rassemblement national et avec ses candidats », avait annoncé Ciotti, précisant avoir eu des discussions à ce sujet avec Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le même jour, le président du RN avait confirmé qu’il y aurait bien « un accord » entre son parti et les Républicains. Selon des informations dévoilées par le JDD et CNews, il est prévu que 60 à 70 candidats issus de LR soient investis par le RN pour les législatives des 30 juin et 7 juillet. « Nous avons signé » pour un tel accord, avait confié un cadre de LR favorable à cette union.

Les coulisses de l’affaire

En coulisses, les langues se délient. Certains racontent que Ciotti aurait été prévenu de son éviction par un simple SMS, comme on largue un mauvais date. D’autres affirment qu’il avait vu le coup venir depuis des mois et qu’il se préparait déjà à cette bataille judiciaire. Quoi qu’il en soit, l’homme est déterminé. Il sait que cette affaire pourrait bien être le tournant de sa carrière politique.

L’affaire Ciotti n’est pas juste un épisode de plus dans le grand feuilleton de la politique française. C’est une histoire de pouvoir, de trahison et de revanche. Que tu sois fan ou détracteur de Ciotti, impossible de rester indifférent face à ce drame en plusieurs actes. L’avenir nous dira si Ciotti réussira à se relever et à faire payer ceux qui ont tenté de l’écarter. Mais une chose est sûre : la politique française n’a pas fini de nous surprendre. 

Léna

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰