par | 11 Juil 2024

LĂ©gislatives : Lettre de Macron et choix du Premier Ministre

Emmanuel Macron est à un tournant décisif de sa présidence, alors qu'il doit choisir un Premier Ministre issu des forces républicaines. Plongée dans les coulisses du grand cirque politique français, où chaque décision peut changer le cours de l'histoire.
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Macron en mode suspense

Emmanuel Macron, le président de la République, a de nouveau secoué la scène politique française. Après un silence de trois jours post-élections législatives, Macron a pris la plume pour s’adresser aux Français. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a décidé de jouer la carte du suspense quant à la nomination de son prochain Premier Ministre.

Une lettre qui en dit long

Dans sa lettre aux Français publiĂ©e dans la presse rĂ©gionale, Macron appelle au « compromis Â» entre les « forces rĂ©publicaines Â» pour gouverner le pays. En gros, il veut que tout le monde mette un peu d’eau dans son vin et qu’on arrĂŞte de se tirer dans les pattes. Et bien sĂ»r, il Ă©vite soigneusement de mentionner l’extrĂŞme droite ou La France insoumise, histoire de ne pas envenimer les choses. C’est un peu comme essayer de rĂ©soudre un Rubik’s Cube les yeux bandĂ©s.

Macron affirme que « personne ne l’a emportĂ© Â» dans ces Ă©lections, et il a raison sur ce point. Avec une AssemblĂ©e nationale fragmentĂ©e comme jamais, aucune force politique ne peut prĂ©tendre Ă  une majoritĂ© absolue. Les blocs sont minoritaires et tout le monde doit apprendre Ă  travailler ensemble. Si seulement les politiciens pouvaient s’entendre aussi bien que les membres d’un boys band des annĂ©es 90.

La nouvelle culture politique française

Le prĂ©sident parle d’une « nouvelle culture politique française Â». Ça sonne bien, non ? Une majoritĂ© « solide, nĂ©cessairement plurielle Â» est l’objectif. En clair, il veut un gouvernement capable de gĂ©rer le pays, voter un budget, et avancer sur quelques points importants. Pas de rĂ©formes gigantesques, juste de quoi garder le navire Ă  flot. Mais pour cela, il faudrait que les chefs de parti arrĂŞtent de se comporter comme des enfants de maternelle se disputant le dernier bonbon.

Le choix du Premier Ministre : une partie d’échecs

Macron n’a toujours pas nommĂ© de Premier Ministre. Il a mĂŞme refusĂ© la dĂ©mission de Gabriel Attal, son actuel PM en sursis. En attendant, il « laisse un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis Â». On dirait presque qu’il aime voir ses opposants se dĂ©battre dans ce marasme politique. Et pendant ce temps, il assiste tranquillement au sommet de l’Otan Ă  Washington, loin des querelles parisiennes.

Évidemment, cette attente exaspère ses opposants. Jordan Bardella du Rassemblement National crie Ă  l’irresponsabilitĂ©, Marine Le Pen parle de « cirque indigne Â», et Jean-Luc MĂ©lenchon accuse Macron de jouer au roi avec le suffrage universel. Les oppositions sont impatientes et ne comptent pas laisser le prĂ©sident respirer. Mais Macron, tel un maĂ®tre d’échecs, prend son temps et observe.

Une fin en apothéose ?

En attendant, Macron joue la montre. Il pourrait bien repousser la nomination du nouvel exécutif jusqu’après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Une stratégie risquée mais habile. Gagner du temps, c’est aussi gagner en perspective. Peut-être qu’au bout de cette attente, nous verrons émerger un gouvernement capable de rassembler et d’avancer, malgré tout.

Alors, chers lecteurs, asseyez-vous confortablement et préparez-vous pour la suite de cette comédie politique. Les prochains épisodes s’annoncent palpitants, et comme toujours, rien n’est jamais certain en politique. Restez branchés, le spectacle ne fait que commencer.

Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰