En ces temps où la politique semble plus divisée que jamais, un sujet rassemble au-delà des clivages habituels : la panthéonisation de Robert Badinter. Oui, mesdames et messieurs, le débat est lancé et, apparemment, tout le monde y met son grain de sel. De la gauche caviar au centre mou, en passant par les écolos qui recyclent même les idées, tous s’accordent pour dire que Badinter mérite sa place au Panthéon. Comme quoi, l’unité nationale, ce n’est pas juste pour les finales de coupe du monde.
Le héros des temps modernes
Robert Badinter, pour ceux qui auraient séché les cours d’histoire-géo ou confondu les Lumières avec une marque d’ampoules, c’est un peu comme le Batman de la justice française, mais sans la cape et avec un code moral encore plus rigoureux. Avocat, écrivain, ministre de la Justice, ce monsieur a fait de sa vie une lutte contre les injustices, avec en ligne de mire l’abolition de la peine de mort en France. Un combat pas vraiment sexy à l’époque, mais qui a fini par payer. En gros, un véritable Jedi de la morale.
Une lettre qui pèse
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a donc pris sa plus belle plume pour écrire au président Macron, lui demandant officiellement de faire entrer Badinter parmi les immortels du Panthéon. Un geste qui, s’il est accepté, ne fera pas juste plaisir à la famille et aux fans de l’homme, mais enverra un message puissant : en France, les combats pour l’humanité, ça paye (même si c’est posthume).
C’est assez rare pour être souligné : tout le spectre politique semble s’accorder sur ce point. Des socialistes aux insoumis, en passant par les écologistes, tous veulent voir Badinter rejoindre Hugo et Jaurès au Panthéon. Une union sacrée qui fait presque chaud au cœur, dans un paysage politique souvent plus habitué aux chamailleries qu’aux accolades.
Pourquoi Badinter, pourquoi maintenant ?
La question est légitime. Pourquoi cette soudaine envie de panthéoniser Badinter ? Serait-ce parce qu’en ces temps troublés, son héritage est un rappel nécessaire des valeurs de la République ? Ou peut-être parce que, dans un monde où l’intolérance et l’injustice semblent gagner du terrain, se souvenir des combats de Badinter, c’est se rappeler qu’un autre monde est possible. Un monde où la justice et l’humanité priment sur la vengeance et la haine.
Et Macron dans tout ça ?
Emmanuel Macron, notre président philosophe, y réfléchit. Il semblerait même qu’il soit plutôt pour, travaillant avec la famille pour que ce projet aboutisse. Après tout, panthéoniser Badinter, c’est aussi envoyer un signal fort sur les valeurs que la France souhaite incarner, aujourd’hui et demain. C’est reconnaître officiellement que certains combats transcendent les époques et les politiques, appartenant à l’histoire de tous.
Alors, on attend quoi ?
L’entrée de Robert Badinter au Panthéon ne serait pas juste un hommage mérité à un grand homme. Ce serait une déclaration, un engagement renouvelé en faveur des droits humains, de la justice et de l’abolition de la peine de mort partout dans le monde. En ces temps où l’obscurantisme gagne du terrain, rappelons-nous des lumières qui ont guidé nos pas. Badinter en est une, brillante et inspirante. Son héritage ne demande pas juste à être honoré ; il exige d’être perpétué. Alors, Monsieur le Président, à quand la cérémonie ?
Exploratrice des tendances parisiennes chez « A Nous Paris ». Du shopping à la société, je déniche l’inédit avec une touche décalée ! ✨📰
