par | 23 Déc 2024

Quand Valérie Perrin dit oui à Claude Lelouch (et à ses 13 vies amoureuses)

Il y a des histoires d'amour qui ressemblent à des scénarios de cinéma. Et puis, il y a Claude Lelouch. L’homme a dit "oui" 13 fois, oui, treize, comme les apôtres ou les malédictions dans les films d’horreur. Son dernier acte, avec l’écrivaine Valérie Perrin, pourrait bien être le final d’une saga sentimentale aussi rocambolesque qu’un de ses longs-métrages.
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Claude Lelouch, le James Bond du mariage

Si vous pensiez que James Bond avait un tableau de chasse impressionnant, attendez de découvrir celui de Lelouch. Avec 13 mariages au compteur, le cinéaste dépasse la moyenne d’un protagoniste de soap opéra. Mais là où d’autres se contentent de divorces houleux et de tweets amers, Lelouch, lui, célèbre chaque union comme une nouvelle prise de vue : un décor inédit, une héroïne différente, mais toujours une déclaration dramatique.

Et soyons honnêtes, Valérie Perrin n’est pas la première venue. Écrivaine à succès, auteure de best-sellers traduits dans le monde entier, elle a le profil parfait pour séduire un homme qui a passé sa vie à filmer les grands sentiments. Avec elle, Lelouch semble avoir trouvé son alter ego littéraire, un amour cousu sur mesure entre deux artistes du roman et de la pellicule.

Valérie Perrin, de la page blanche au tapis rouge

Avant Lelouch, Perrin était déjà une superstar, mais dans un univers bien différent. Ses romans, souvent comparés à des bulles de poésie dans un monde brut, tranchent avec l’égo surdimensionné de son mari. En apparence du moins. Parce que soyons francs, il faut du caractère pour entrer dans l’univers Lelouchien.

« Lui qui a dit oui 13 fois », comme le rappellent malicieusement les médias, aurait de quoi intimider. Mais Perrin, elle, joue son rôle sans trembler. Après tout, une femme capable de captiver des millions de lecteurs a probablement de quoi tenir tête à un homme qui filme des monologues de 20 minutes sans sourciller.

Amour ou performance ?

Le vrai sujet, c’est peut-être ça. À quel moment l’amour devient-il une performance ? Claude Lelouch n’est-il pas simplement le héros de sa propre fiction, incapable de s’arrêter à une seule saison ? Imaginez-le comme un réalisateur obsédé par la scène parfaite, enchaînant les prises avec un casting toujours renouvelé. Mais cette fois, on a envie de croire que Valérie Perrin n’est pas juste une figurante.

D’ailleurs, elle aussi maîtrise l’art de la narration. Avec Lelouch, elle pourrait écrire sa plus belle histoire ou, soyons honnêtes, un très bon script pour une comédie romantique acide. Entre eux, ça sent la complicité intellectuelle, le duel de répliques bien senties. On imagine leurs dîners comme des affrontements littéraires, où l’amour se mesure en citations et en accolades.

Anecdotes et grand écran

Lelouch a toujours eu un flair pour le drame. Que ce soit derrière la caméra ou dans sa vie personnelle, il maîtrise l’art du rebondissement. Parmi ses unions précédentes, on trouve des actrices, des icônes, des femmes à la personnalité aussi flamboyante que ses panoramiques. Mais Perrin semble différente. Elle apporte une touche d’introspection à l’exubérance de Lelouch.

Et puis, ce chiffre 13. Avouez que c’est presque trop parfait. Si un scénariste avait proposé ça, on aurait crié au cliché. Mais Lelouch est un homme qui vit pour les symboles, pour le spectacle. On pourrait presque parier qu’il a un monologue prêt sur le destin, les âmes sœurs et le pouvoir de la répétition. Avec lui, tout devient cinéma.

Une leçon d’amour moderne

Lelouch et Perrin incarnent un amour sans âge dans une époque où l’engagement à long terme semble aussi anachronique qu’un téléphone à clapet. Leur histoire, qu’elle dure ou non, nous rappelle que l’amour n’a pas besoin d’être parfait pour être grandiose. Que le romantisme est un art, et que certains, comme Lelouch, en ont fait une carrière.

En fin de compte, leur union ressemble à un dernier acte, celui où l’expérience rencontre la sincérité, où le cinéma rejoint la littérature. Et si ce mariage est un succès ou un échec ? Peu importe. Comme Lelouch lui-même pourrait le dire : « Ce qui compte, c’est d’y croire, encore et encore. »

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l'actu parisienne - culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼