un retour en grâce ou un coup de bol ?
Ce 2-0 contre le Panama, c’est certes une victoire. Mais est-ce que ce n’est pas aussi une manière polie de dire : « Hé les gars, on n’est pas aussi mauvais que vous le pensiez » ? Pochettino débarque, les Américains marquent deux buts – merci Yunus Musah et Ricardo Pepi – et hop, on efface les sept derniers mois de galère où l’équipe se faisait marcher dessus comme une vieille moquette. Soyons clairs, battre le Panama, ce n’est pas non plus un exploit digne de la bataille de Waterloo. Mais c’est un début, et dans le football moderne, un bon début, ça suffit pour que tout le monde s’emballe comme des groupies devant un concert des Stones.
pourquoi lui et pourquoi maintenant ?
Alors, pourquoi Pochettino ? Et pourquoi maintenant ? Eh bien, il faut bien admettre que la Coupe du Monde 2026 arrive à grand pas, et que les USA, co-organisateurs, n’ont pas envie de se taper la honte de leur vie en se faisant sortir au premier tour. Pochettino, c’est ce coach qui, malgré quelques échecs notoires (oui, Chelsea, on te regarde), a su imposer une marque de fabrique : l’intensité, la discipline, et une obsession pour l’attaque à outrance. Et puis, franchement, après avoir survécu à Paris et à ses supporters parfois plus capricieux qu’une diva d’opéra, le banc américain doit lui sembler un véritable paradis. C’est comme passer de « Game of Thrones » à « Friends » en termes de pression médiatique.
une tactique à la pinochito
Côté jeu, ne nous voilons pas la face : on n’a pas encore vu la fameuse révolution « pochettinienne ». Son 4-2-3-1 habituel ? Un peu rigide, non ? Il faudra voir face au Mexique ce que ça donnera, car si battre le Panama c’est sympa, affronter El Tri sur leur propre terrain, c’est carrément une autre limonade. Là, on ne rigole plus. On verra si Pochettino est vraiment le sauveur de Team USA ou juste un mercenaire argentin de plus en Amérique du Nord. Perso, je vote pour le premier. Ce type a du feu dans le ventre, il en a vu d’autres. Et puis, soyons honnêtes : il ne peut que faire mieux que ses prédécesseurs. Après tout, ce n’est pas comme si les USA étaient habitués aux demi-finales de Coupe du Monde, hein ?
pochettino et le rêve américain
Pochettino, c’est l’anti-héros idéal pour une nation qui aime se réinventer. Les Américains sont maîtres dans l’art de s’approprier des icônes venues d’ailleurs. Prenez l’Argentin, donnez-lui une mission et il se métamorphose en John Wayne du football, avec un ballon à la place du revolver. Et s’il parvient à transformer cette équipe en machine de guerre d’ici 2026, on parie qu’il finira sur une affiche avec un aigle, un drapeau et une musique de film de guerre en fond sonore.
Tout ça pour dire que Pochettino n’est pas seulement un coach qui donne des instructions à des joueurs perdus sur un terrain. C’est un bâtisseur, un rêveur, mais surtout un mec qui sait que le foot, c’est plus que des passes et des tirs cadrés. C’est de la sueur, des larmes, et parfois, un peu de magie. Et si quelqu’un peut faire jaillir un peu de cette magie dans cette équipe qui en manque cruellement, c’est bien lui.
Alors ouais, on attend la suite avec impatience. Parce que si le Panama, c’était un petit galop d’essai, face au Mexique, c’est le début du rodéo.