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ToggleQui aime le chou ?
Ses ruelles pavées, ses lumières tamisées, et ses restaurants qui sentent bon l’histoire, le vrai, le tangible, Paris. Si les murs pouvaient parler, certains établissements nous conteraient des sagas épiques. Parmi ces lieux, il y a le Coupe-Chou, niché dans le coeur battant du Quartier Latin, qui semble tout droit sorti d’un roman de Dumas, si Dumas avait écrit sur les rock stars et les icônes du cinéma, bien sûr.
Un voyage dans le temps, avec une touche de rock’n’roll
Lancer une soirée au Coupe-Chou, c’est un peu comme ouvrir un livre d’histoire, mais sans les parties ennuyeuses. Imaginez : vous franchissez le seuil et bam, vous êtes transporté dans une cité gallo-romaine. Pas littéralement, hein, mais grâce aux vestiges découverts lors de rénovations. C’est ici que le passé se mêle au présent, où une piscine gallo-romaine côtoie les plaques de rues médiévales. Et le clou du spectacle ? Ces artefacts sont exposés derrière le bar. Parce que oui, après tout, pourquoi pas ?
Mais le Coupe-Chou ne se contente pas de flatter les historiens en herbe. Non, non. Le lieu a aussi été le théâtre des escapades de célébrités telles que Marlène Dietrich, les Beatles, et les Rolling Stones. Imaginez la scène : Marlène Dietrich, icône glamour, obligée de braver la pluie pour atteindre des toilettes… disons, rustiques. « Causette à la ferme », comme elle l’a si bien dit, avec un flegme digne d’une reine. Et ces anecdotes, mes amis, sont le sel de la vie parisienne.
Quand les Beatles débarquent en fourgon de police
Le clou du spectacle ? Les Beatles et les Rolling Stones franchissant le pas de la porte. Les Fab Four, arrivant en fourgon de police pour échapper à leurs fans en délire, c’est le genre d’histoire qui ferait pâlir d’envie n’importe quel Instagrammeur d’aujourd’hui. Et Paul McCartney, nostalgique, demandant à diner à la même table où il avait jadis esquivé les cris hystériques. Si ça, ce n’est pas la classe, je ne sais pas ce qu’il vous faut.
Le Coupe-Chou : Plus qu’un restaurant
Alors, qu’est-ce qui rend le Coupe-Chou si spécial ? Est-ce son ambiance d’antiquaire, ses vestiges romains, ou les ombres de ceux qui ont ri et dîné entre ses murs ? Peut-être un mélange de tout cela, avec une pincée d’irrévérence. Après tout, dans un monde où chaque coin de rue semble être envahi par des chaînes sans âme, le Coupe-Chou se dresse comme un bastion de l’authenticité.
En entrant dans le Coupe-Chou, vous ne venez pas seulement pour la « Côte de cochon fermier de Dordogne » (bien que, soyons honnêtes, ça aide), mais pour l’expérience. C’est un voyage à travers le temps, un clin d’oeil aux légendes, et une affirmation que, oui, le passé et le présent peuvent coexister, et même partager un repas.
Alors, la prochaine fois que vous vous promenez dans le Quartier Latin, faites un détour par le Coupe-Chou. Qui sait ? Peut-être que le fantôme de John Lennon vous passera le sel.