Adieu l’illusion des victoires faciles
Franchement, qui a cru une seconde que l’équipe de France, sans son prodige Victor Wembanyama, allait faire un carnage face aux champions du monde allemands ? Déjà deux victoires contre une Turquie fatiguée et une Allemagne en mode vacances à Cologne, c’était pas la même limonade que la rencontre d’hier soir à Montpellier. Spoiler alert : les Bleus se sont pris une belle raclée. 65-70. Et ouais, même la magie de Montpellier n’a rien pu y faire.
Wemby, le grand absent
Wemby était forfait. Et tout de suite, on a vu la différence. Syndrome viral, qu’ils disent. Franchement, même un rhume fait plus peur. Sans lui, l’équipe semblait moins agressive, moins sûre d’elle. Les lancers francs ? Une catastrophe à 38 % de réussite. Je te jure, même Shaquille O’Neal en aurait ri.
Mais bon, fallait bien que quelqu’un prenne les rênes. Gobert a fait ce qu’il pouvait en solo dans la raquette, avec Batum, Coulibaly, Cordinier et Strazel essayant de suivre. Strazel, d’ailleurs, a tenté de faire le chef d’orchestre avec ses 9 points et 4 passes. On y a presque cru quand il a démarré avec un trois points audacieux et une défense serrée sur Dennis Schröder. Spoiler encore, ça n’a pas duré.
Un duel à mort dans la raquette
Imagine une arène romaine. Gobert et Franz Wagner, l’ailier des Orlando Magic, en gladiateurs. Ça sautait, ça poussait, ça râlait. Sauf que, sans Wemby pour épauler, Gobert s’est retrouvé à jouer les Don Quichotte. Coulibaly et Cordinier ont mis de l’intensité, Yabusele a balancé ses tirs extérieurs, et même Fournier a essayé de ressusciter après deux matchs lamentables. Résultat ? Une avance de 10 points s’est évaporée en quelques minutes à cause de pertes de balle idiotes et d’un repli défensif mollasson.
Schröder, roi du money-time
Et puis, il y a eu Dennis Schröder. Le gars s’est réveillé dans le money-time et a tout simplement crucifié les Bleus. 17 points et 4 passes plus tard, c’était fini. Wagner a pris le relais, ajoutant 17 points, pour enfoncer le clou. Les Bleus se sont battus, c’est vrai. Mais quand tu rates tes lancers francs et que ton adversaire est en feu, la seule issue, c’est la défaite.
Un avant-goût amer avant les JO
Alors, cette défaite, c’est quoi ? Juste un match de préparation ? Ou le signe que, sans Wemby, les Bleus vont souffrir aux JO ? Vincent Collet doit trouver des solutions, et vite. Parce que les matchs de poule s’annoncent autrement plus corsés.
Mon avis perso ? Si l’équipe de France ne trouve pas comment jouer sans son géant, ils risquent de rentrer de Paris les mains vides. Et franchement, avec tout le battage médiatique autour des JO à domicile, ce serait plus qu’une déception. Ce serait une honte internationale.
Il reste du boulot, et pas qu’un peu. Mais une chose est sûre, si les Bleus veulent prétendre à une médaille, ils vont devoir se réveiller, et serrer les dents. Un peu de résilience dans le sport, ça ne fait jamais de mal !
Et entre nous, voir les Bleus se faire humilier à la maison, ça donne envie de se mettre au curling. Au moins, là, on pourrait dire qu’on fait des glissades pour le plaisir.