Olise en panne, mais Barcola et Guendouzi régalent
Michael Olise, le dernier jouet de Deschamps, a un peu foiré son entrée. Sérieusement, il était où pendant la première mi-temps ? « Pas déconnecté, » dit Deschamps, un brin ironique. Mec, t’as vu le même match que nous ? Heureusement, derrière, t’as des gars comme Bradley Barcola et Mattéo Guendouzi qui ont pris les choses en main. Quand tu vois Barcola débarquer comme un patron et enchaîner les buts, t’es là en mode « Okay, lui, c’est l’avenir ». Guendouzi, l’éternel espoir, nous a rappelé qu’il sait jouer au foot quand il se concentre. Ce match, c’était un peu une nouvelle promo de la French Academy : jeunes, stylés, affamés.
Une attaque sous haute pression
Le secteur offensif français, ces derniers temps, c’était un peu la Bérézina. Entre un Euro où on s’est fait rouler dessus et un début de saison catastrophique, on ne donnait pas cher de la peau des attaquants bleus. Mais là, sans Mbappé, sans Griezmann, ça bouge enfin. Un petit 4-2-3-1 bien huilé, Olise en meneur (même s’il a bugué), et surtout, Nkunku, Barcola et Guendouzi qui trouvent le chemin du but. Certes, on a défoncé Israël, mais on ne va pas bouder notre plaisir. Après tout, on parle de la plus grosse victoire à l’extérieur depuis 2019. Ça pèse dans la balance.
deschamps, ce vieux renard, a encore du flair
Et ouais, Didier, il a de l’expérience le bougre. On pourra toujours dire qu’il joue la sécurité, qu’il est chiant avec son 4-2-3-1 un peu rigide, mais force est de constater qu’il sait réagir quand ça chauffe. Deschamps, c’est un peu le daron qui te met la pression, mais qui au fond, veut que tu réussisses. Il sait que ses jeunes peuvent aller loin. Ce match, c’était une façon de montrer aux sceptiques qu’il a encore de quoi secouer le cocotier.
la vraie épreuve, c’est bruxelles
Israël, c’est bien, mais Bruxelles, ça va être une autre paire de manches. On rigole moins quand il faut affronter les Belges. Barcola pourrait bien devenir titulaire (et il le mérite), mais c’est surtout Marcus Thuram qui va jouer gros. Mec, c’est maintenant ou jamais. Mbappé sera bientôt de retour, et ça va être la guerre pour les places dans le onze de Deschamps.
Alors, oui, ce 4-1 fait du bien au moral. Oui, ça rassure. Mais pas de triomphalisme. La route est longue, et la Belgique ne nous fera pas de cadeaux. Deschamps le sait, les joueurs le savent. Ce match contre Israël, c’était peut-être juste le coup de boost dont on avait besoin avant d’affronter du lourd. L’avenir de l’attaque française ? Il est là, sur le terrain, prêt à mordre, et il va falloir plus qu’un exploit isolé pour qu’on puisse y croire à fond.
Bref, profitez du spectacle. Mais n’oubliez pas que la vraie scène, celle où les Bleus doivent prouver qu’ils ne sont pas juste des étoiles filantes, c’est lundi. On espère juste qu’ils ne nous feront pas retomber dans la morosité. Parce qu’honnêtement, après des mois de galère, on n’a pas envie de replonger.