Bon, on va pas se mentir, ce match contre l’Égypte, c’était du grand n’importe quoi. Entre les occasions manquées, les coups de chance et la sueur froide qui a coulé à flots, les Bleus ont enfin réussi à décrocher leur ticket pour la finale des Jeux Olympiques. Et tout ça grâce à un duo de choc : Jean-Philippe Mateta et Michael Olise. Ouais, c’est bien eux qui nous ont évité la débandade.
Un début de match à faire pleurer les plus stoïques
On aurait dit que les Bleus jouaient les prolongations dès la première minute. Faut dire, le niveau de tension était palpable. Les Égyptiens, de leur côté, n’étaient pas là pour enfiler des perles. Après une première mi-temps d’un ennui mortel, ponctuée seulement par une tête de Badé sur le poteau (merci les dieux du foot pour ce moment de grâce), les supporters français ont commencé à se demander si Thierry Henry avait vraiment un plan. Spoiler : il en avait un, mais il a mis un sacré bout de temps à le sortir.
Le réveil après la douche froide
À l’heure de jeu, on se serait cru dans un mauvais remake de « Les Bleus sont nuls ». Les Égyptiens ouvrent le score grâce à une action superbement menée par leur défense (oui, la défense) et conclue par Saber (0-1, 62’). Là, tout le monde a compris que c’était le moment de sortir les doigts du short.
Les coéquipiers du capitaine Alexandre Lacazette se sont enfin réveillés. D’abord Mateta, sur un service en or massif d’Olise, égalise à la 84e minute (1-1). Le duo de Crystal Palace n’avait clairement pas l’intention de laisser tomber.
La prolongation, ou l’art de souffrir avec style
C’est en prolongation que le vrai show a commencé. On était à onze contre dix après l’expulsion de Fayed (92’). Mateta, encore lui, nous a fait vibrer en plantant un second but à la 99e minute, sur un centre millimétré de Sildillia (2-1). L’Égypte était au tapis, mais il restait du boulot pour s’assurer que ça ne se termine pas en scénario catastrophe.
Olise, l’autre héros du jour, a scellé le sort des Pharaons avec un troisième but à la 108e minute. Doué, plein de panache, a contré une relance égyptienne avant de servir Olise sur un plateau (3-1). Ce n’était plus un match, c’était un coup de maître. Le Parc des Princes était en délire, et on se disait que ces gamins avaient peut-être bien quelque chose à voir avec les champions de 1984.
Vers la gloire, cap sur l’Espagne
Et maintenant, la cerise sur le gâteau : les Bleus disputeront la finale contre l’Espagne, ce vendredi 9 août à 18 h. Oui, on va affronter une équipe redoutable, mais avec des gars comme Mateta et Olise en feu, tout est possible. Alors préparez-vous à vibrer, à stresser et à hurler de joie, parce que cette finale promet d’être historique.
Allez les Bleus !
Voilà, on y est. Les Bleus ont su montrer qu’ils avaient du cran, même si parfois on a l’impression qu’ils aiment jouer avec nos nerfs. Quarante ans après le sacre de Los Angeles, c’est l’occasion de prouver qu’on peut encore briller sur la scène olympique. Et si ça passe par des matchs aussi fous que celui-ci, eh bien tant mieux. Parce qu’au final, ce qu’on retient, c’est cette capacité à se relever, à se battre jusqu’au bout. Et c’est précisément pour ça qu’on les aime. Alors, à vendredi pour le grand show, et d’ici là, croisons les doigts, prions nos divinités sportives préférées, et surtout, restons fidèles à nos Bleus.