Un uniforme de trop?
Le vénérable Coq sportif, équipementier de nos champions nationaux de 1924 à 1972, revient dans la course après avoir remporté l’appel d’offres en mars 2020. Il s’agit en effet d’habiller près de 900 athlètes dans 63 disciplines différentes. Et attention, on parle ici de près de 1.100 modèles différents, allant des tenues d’entraînement à celles pour déambuler au village olympique ou monter sur les podiums. Un défi colossal, un vrai casse-tête logistique.
Du made in France, presque!
Cocorico, 80% des tenues seront produites dans l’usine historique basée à Romilly-sur-seine dans l’Aube. Pour le reste, direction le Maroc et le Portugal… Après tout, comme le fait remarquer l’équipementier, on ne peut pas faire de omelette sans casser d’œufs, n’est-ce pas?
La mode à la française: du blanc cassé et du clin d’œil historique
Vous vous demandez comment seront nos camarades athlètes Français vêtus pour le grand jour? Sortez les mouchoirs, c’est du lourd. La concrétisation de cette prouesse mode est signée Stéphane Ashpool, qui demande « la mixité comme ligne directrice », et tire son chapeau à l’équipe de 1924 avec un clin d’œil nostalgique dans les tenues.
Les grands absents du Coq sportif
Athlétisme, football, basket et handball se passeront du Coq sportif, clairement ils préfèrent porter leurs vieilles loques vieilles de 10 ans que de se mettre à la page. Dommage!
Quoi qu’il en soit…
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il est clair que le choix du Coq sportif en a fait vibrer plus d’un. Personnellement, je soutiens pleinement la tentative de renouer avec notre glorieux passé sportif et attend avec impatience de voir ces tenues à l’œuvre. Leurs audaces esthétiques promettent de briller sous les projecteurs des JO 2024.
Alors oui, on peut moquer l’acharnement de la vieille coque sportive à vouloir courser avec les jeunes poussins de l’équipement sportif, ou gloser sur la proportion non négligeable de vêtements provenant de territoires exotiques comme le Maroc ou le Portugal. Mais vous savez quoi ? On s’en fout. Les Jeux Olympiques, c’est une histoire de dépassement de soi, et l’audace du Coq sportif mérite qu’on la salue.
Allez, à vos paris sur le nombre de médailles que cet uniforme blanc cassé va nous ramener. On se retrouve en 2024!