par | 4 Juin 2024

Roland-Garros 2024 : Djokovic et Zverev en mode survie, le tennis français à la dérive

Roland-Garros 2024 est en pleine ébullition avec Djokovic et Zverev qui ont dû batailler jusqu'au bout pour se qualifier. Varvara Gracheva, dernière espoir français, s'incline face à la prodige russe Mirra Andreeva. Découvrez les moments forts et les déceptions de cette journée intense.
Temps de lecture : 3 minutes

Les mecs, on y est. Roland-Garros, l’un des temples sacrés du tennis mondial, est en pleine ébullition. Lundi dernier, c’était une journée pour les annales : Novak Djokovic et Alexander Zverev ont dû aller jusqu’au cinquième set pour survivre, tandis que Varvara Gracheva, dernière représentante française, a été balayée par la prodige russe Mirra Andreeva. Autant vous dire qu’il s’en est passé des choses.

Les montagnes russes de Djokovic

Commençons par le plus grand, le numéro un mondial, Novak Djokovic. Ce gars-là est une machine. Mais ce lundi, il a montré qu’il était humain. Il a sué, il a tremblé, il a vacillé. Face à l’Argentin Francisco Cerúndolo, Djokovic a passé plus de 4 heures et 30 minutes sur le court. On l’a vu physiquement diminué, à la limite de la rupture. À un moment, on se demandait même si c’était la fin de l’ère Djokovic à Roland. Mais non, ce vieux lion a encore rugi. Il s’est battu comme un diable pour arracher une victoire en cinq manches : 6-1, 5-7, 3-6, 7-5, 6-3. Les fans de Roger Federer auraient espéré un autre dénouement, mais respect où respect est dû : Novak est un guerrier.

Zverev : l’increvable Allemand

Pendant ce temps, sur un autre court, Alexander Zverev affrontait le Danois Holger Rune. Et quel match mes amis ! Zverev a dû batailler ferme. Rune menait deux manches à une, et on se disait que le jeune allait bouffer du vieux pour le dessert. Mais l’Allemand a sorti l’artillerie lourde pour renverser la vapeur : 4-6, 6-1, 5-7, 7-6, 6-2. Un vrai thriller à la Hitchcock.

Les Français, encore et toujours déçus

Et les Français dans tout ça ? Eh bien, Varvara Gracheva, notre dernière chance, s’est fait démolir par Mirra Andreeva, 7-5, 6-2. Elle a eu ses moments de grâce, deux balles de set dans la première manche, mais n’a pas su conclure. En même temps, est-ce qu’on s’attendait vraiment à autre chose ? Ça fait des années qu’on espère une nouvelle icône à la Yannick Noah ou Amélie Mauresmo, et on se tape des déceptions en série. Gracheva n’a pas réussi à briser la malédiction. C’est triste, mais c’est la réalité du tennis français aujourd’hui.

Les amazones du court

Côté féminin, la Biélorusse Aryna Sabalenka continue de terrasser tout sur son passage. Lundi, c’était au tour de l’Américaine Emma Navarro de se faire balayer : 6-2, 6-3. Et puis, il y a eu Elena Rybakina qui a expédié l’Ukrainienne Elina Svitolina en deux petits sets : 6-2, 6-3. Vous voyez le tableau ? On n’est plus chez les bisounours, c’est du combat, du vrai.

L’espoir est un mirage

Alors, que retenir de ce lundi de folie à Roland-Garros ? Djokovic et Zverev nous ont rappelé qu’ils n’étaient pas encore prêts à lâcher le morceau. Les Français, une fois de plus, nous ont laissé sur notre faim. Et les femmes, avec leur force brute et leur talent pur, ont illuminé les courts de leur présence.

Mais au fond, que reste-t-il ? L’espoir, mes amis. L’espoir te fait croire à des trucs et puis te laisse en plan. Mais sans elle, que serions-nous ? On continue d’espérer, de croire en des jours meilleurs pour le tennis français, et de vibrer aux exploits des plus grands. Car c’est ça, au final, la magie du sport : toujours croire en l’impossible, même quand tout semble perdu.

Je vais être franc avec vous, j’ai beau râler et me moquer, mais chaque année, je retourne à Roland avec l’espoir d’une nouvelle légende. C’est peut-être ça, le vrai amour du sport.

Thomas

Tom, rédacteur passionné chez ANousParis 🖋️. Je couvre toute l’actu parisienne – culture, événements, et tendances de la Ville Lumière! 🗼